Depuis sa création en 1993, Réseau Intersection est un lieu d’échanges, de partage de réflexions et de connaissances en matière de police communautaire. Il a acquis une expertise reconnue, grâce à la production d’un bulletin, à l’organisation d’un séminaire INTERSECTION/MSP annuel et à la remise de ses Prix d’excellence en matière de police communautaire.
En 2006, le Réseau Intersection devient un organisme à but non lucratif, légalement constitué et muni d’un conseil d’administration de premier ordre dont la composition reflète la diversité qui caractérise les personnes ayant contribué au Réseau Intersection depuis ses débuts.
En effet, c’est le support exceptionnel de ses partenaires et l’engagement des membres aux profils variés et aux expertises diversifiées, provenant notamment des services de police, de l’École nationale de police du Québec, des milieux de l’éducation universitaire et collégiale de même que du milieu municipal et du domaine communautaire, qui fait à la fois la force et l’originalité du réseau.
En 2016, le Réseau Intersection signe un protocole de collaboration avec le Service de police de Bruxelles-Nord visant à supporter les policiers belges dans l’implantation du premier comité Intersection en Europe.
En 2017, le Réseau Intersection qui regroupe à ce moment plus de 300 membres, devient un membre actif de Francopol, un organisme de concertation et de coopération. Le Réseau Intersection assure la Coprésidence du Comité d’expert sur la police et le citoyen de cette organisation qui a pour mission de favoriser la mise en commun des meilleures pratiques, ainsi que des recherches et des réflexions en matière de formation et d’expertise policières.
Le 20 juin 2018, quatre corps policiers du Nouveau Brunswick soient, les services policiers d’Edmundston, Grand-Sault, BNPP et Bathurst, majoritairement francophones, se joignent en tant que membres du Réseau Intersection.
Au printemps 2019, le Réseau poursuit sa collaboration avec ses partenaires des corps de police autochtones en accueillant le Corps de police régional Kativik à titre de membre du Réseau Intersection ainsi que quatre nouveaux membres en l’occurence les Corps policiers autochtones d’Essipit, des Abenakis, du Service de sécurité publique Pessamit et d’Akwasasne Mohawk police.
Le 23 avril 2020, deux (2) nouveaux membres s’ajoutent au Réseau, l’Unité permanente anticorruption – UPAC et la Sécurité publique Uashat mak Mani-Utenam poursuivant les échanges de bonnes pratiques en matière de prévention et de lutte contre la corruption ainsi qu’assurer des milieux de vie sécuritaires propices au développement social et économique.
Le 25 mai 2020, le Service de police de Grand Sudbury, comptant près de 30% de franco-Ontariens, devient le premier service de police de Ontario, membre du Réseau Intersection.
Le 1er juillet 2020, le Réseau annonce l’officialisation d’une entente d’une durée de 5 ans avec le Centre international de la prévention de la criminalité (CIPC) visant à poursuivre les échanges et le support dans la recherche en prévention de la criminalité et de promotion de la culture policière de proximité.
Notons qu’en 2020, le Réseau Intersection compte au sein de ses membres, trente-deux (32) organisations policières québécoises, la Gendarmerie royale du Canada, trois (3) services policiers ferroviaires, six (6) corps policiers de la région des maritimes et sept (7) corps policiers autochtones.
Plus que jamais le Réseau Intersection est la référence dans le domaine de l’approche de police communautaire au Québec et son développement est en plein essor à l’étranger.